Et pourquoi pas un rat de laboratoire ?

De nos jours, il existe encore de nombreux rongeurs utilisés dans les études expérimentales.
Mais saviez-vous qu’il peut être possible de les recueillir chez vous ?

Un rat de laboratoire est un animal issu de lignées spécifiques qui ont été soigneusement sélectionnées depuis plusieurs générations afin d’entrer dans un programme d’expérimentation.
Chaque souche correspond à un style d’étude :
– Wistar, pour les recherches biomédiacles
– Long Evans, pour la recherche comportementale et l’obésité
– Lewis, pour la recherche sur le développement des tumeurs
– BioBreesing, pour la recherche sur le diabète de type 1
et bien d’autres.

Il arrive que certains d’entre eux soient sortis du circuit de l’expérimentation car ils ont terminé une étude non invasive. Il peut également arriver que les rats soient issus d’un surplus et n’aient participé à aucune étude. De ce fait ces animaux n’ont pas de séquelles physiques.

Ils peuvent cependant avoir quelques difficultés à se comporter comme des rats. Mais n’ayez crainte ces animaux vont tout d’abord arriver au sein d’une association, c’est elle qui s’occupera de leur faire découvrir leur véritable vie de rat. Une fois mis à l’adoption, c’est qu’ils seront prêts, ils seront bien dans leurs pattes ! De ce fait, que vous soyez un débutant ou un habitué des rats, vous pouvez les accueillir chez vous.

L’association GRAAL est spécialisée dans la réhabilitation des animaux de laboratoire. Elle fait le lien entre les laboratoires et les associations de protection animale, comme Larkencielle (spécialisée dans les rats) ou l’Arche de Bagheera (tous rongeurs & lagomorphes). Quand des animaux sont sortis du circuit de l’expérimentation, ils entrent au sein des associations, au même titre que les autres pensionnaires. Il sera possible de les adopter dès que l’association aura donné son feu vert.

La boule d’exercice

Même si nos petits rongeurs évoluent dans des habitats spacieux, ils ont besoin de sorties régulières hors de leur habitat. Mais il n’est pas toujours évident de leur proposer des sorties sécurisées dans nos maisons.
C’est pour cette raison que la boule d’exercice a trouvé son utilité, mais est-ce vraiment une bonne idée ?

Inutile de vous faire attendre plus longtemps, non les boules d’exercice ne sont absolument pas adaptées ! On peut même dire qu’elles ont un effet néfaste sur nos rongeurs.

La plupart de nos animaux se déplacent, non pas grâce à leur vue (elle est plutôt mauvaise), mais avec leur odorat et leur toucher. Enfermés dans leur boule, il leur est impossible de sentir leur environnement. Cette privation va augmenter les risques de choc (dans un mur ou un meuble par exemple). Suivant les maisons, vos animaux peuvent également dévaler un escalier.

La privation des sens entraîne du stress, beaucoup de stress. Imaginez-vous tout d’un coup privé de vos sens et devant évoluer dans un lieu inconnu, pas très rassurant n’est-ce pas ?
Le stress va augmenter la production d’urine. Et comme vous le savez, nos rongeurs n’attendent pas pour soulagent leur vessie. Et nous voici avec une boule d’exercice recouverte d’urine, pendant que votre animal continue sa course à l’intérieur, diminuant toujours plus sa capacité olfactive.

Tout comme les roues, les boules d’exercice doivent avoir un diamètre convenable pour que votre animal ait une bonne position lors de sa course. Le cas contraire pourrait entrainer des pathologies irréversibles pour votre rongeur. Or à ce jour, la plus grande boule est trop petite pour la plupart de nos rongeurs.


Faire gambader vos animaux sereinement hors de leur habitat vous semble compliqué ? Détrompez-vous ! C’est en réalité très simple, il y a juste quelques petits points où il faut être prudent :

  • cacher et/ou protéger vos câbles électriques ;
  • barricader les zones qui vous sont difficiles d’accès, vos rongeurs ne se priveront pas d’aller s’y cacher ;
  • se renseigner sur la potentielle toxicité de vos plantes d’intérieur (beaucoup de plantes sont dangereuses) ;
  • enfermer vos autres animaux, même si Médor ou Félix sont « très gentils » ;
  • prévenir les autres membres de la famille que c’est l’heure de la sortie, pour que tout le monde fasse attention où poser les pieds ;
  • ne rien laisser traîner (vêtements, draps, chaussures, plaid…) sauf si vous voulez de nouvelles aérations ;
  • attention aux portes ouvertes et aux fenêtres, vos animaux pourraient sortir de chez vous.

Dans l’idéal, vous pouvez vous orienter vers un enclos modulable. Il a l’avantage de s’adapter à votre intérieur tout en délimitant un espace réservé à vos animaux. Une fois démonté, il prend peu de place.

exemple d’un enclos modulable*

Le plus important lors des sorties de vos animaux est la surveillance ! Même s’ils évoluent dans un espace sécurisé. Ils sont doués pour trouver la moindre petite faille de nos enclos.


*enclos modulable vu sur le site mon-lapinnain.com

Rafraîchir son animal

Nous pouvons tous être confrontés à de fortes chaleurs dans nos maisons. Oui oui même si vous habitez dans le Nord !
La plupart de nos animaux supportent très mal les températures trop hautes (+ de 25°C). Cela peut même leur être fatal : il faut absolument rafraîchir son animal durant ces épisodes de grosses chaleurs.

Voici quelques petites astuces simples que vous pouvez mettre en place pour garder votre animal au frais.

Rafraîchir l’habitat

– proposer un carreau de carrelage préalablement rafraîchi au réfrigérateur ;

– placer une petite bouteille d’eau ou un pain de glace congelé dans une boite en métal directement dans l’habitat de votre animal ;

– les pots en terre cuite ont tendance à garder une certaine fraîcheur, surtout s’ils ont été mouillés à l’eau fraîche ;

– vous pouvez placer la terre à bain au frigo avant de la remettre dans l’habitat ;

– une serviette humide (eau fraiche, pas glacée) essorée placée à disposition quelque part dans l’habitat, à renouveler régulièrement ;

– la climatisation / ventilation est aussi possible mais jamais en direct vers l’habitat ;

Par ailleurs, ne placez jamais de pain de glace ou de bouteille d’eau congelée directement dans l’habitat sans protection, cela peut provoquer des brûlures à vos animaux en cas de contact direct avec leur peau.

Favoriser l’hydratation

– changer l’eau 2 à 3 fois par jour afin qu’elle soit toujours fraîche. Attention de ne pas leur servir de l’eau trop froide !

– vous pouvez donner des fruits ou légumes frais riches en eau pour favoriser leur hydratation, comme par exemple le concombre, la pastèque, le melon, à adapter en fonction du régime alimentaire de votre animal.
Attention de proposer des aliments à température ambiante et non tout juste sortis du frigo (risque de troubles digestifs);

– De même, vous pouvez aménagez une pataugeoire : un bac rempli de 2cm d’eau (tout juste fraîche) avec quelques fruits ou légumes coupés en petits morceaux, mais également des graines à venir « pêcher ».
Néanmoins, cette activité doit toujours être sous surveillance et adaptée à la taille de votre animal.

Rafraîchir la pièce de vie

– pensez à fermer les volets en journée ;

– Et bien sûr, décalez l’habitat si le soleil tape dessus !

Coup de chaud

Enfin, si vous constatez que votre animal a une baisse importante de son activité, qu’il semble abattu, que sa respiration est rapide ou encore qu’il salive excessivement, il y a des chances qu’il fasse un coup de chaleur.
Dans ce cas, une visite d’urgence chez votre vétérinaire NAC s’impose !

Et pensez à bien vous hydrater également 😉

Le Serpolet

Le thym serpolet (thymus serpyllum) est une herbe aromatique rustique.

Mieux le connaître

Le serpolet est une plante rampante aux fines branches et possède des feuilles un peu plus petites que le thym commun. Il a également un goût un peu plus amer en bouche. Son odeur est plutôt corsée mais est agréable.
Ce thym est très utilisée en pharmacologie pour ses propriétés désinfectantes, digestives et anti-inflammatoires.
La culture du serpolet permet de lutter contre les mites.

Le cultiver

Le serpolet apprécie les sols pauvres et est peu gourmande en eau. Sa rusticité permet de la laisser dehors l’hiver.
Toutefois une exposition au soleil ne lui déplaît pas.
Le serpolet s’étend facilement. Pensez à bien délimiter la zone où vous voulez l’installer.
Vous pouvez également le placer dans des zones où vous ne voulez pas désherber, sa floraison embellira l’espace. Si vous mettez un peu de serpolet entre les pavés d’une allée, son parfum vous enveloppera à chaque fois que vous frôlerez ses feuilles.

Exposition soleil / mi-ombre
Faibles besoins en eau

Pour les humains

Le serpolet peut se consommer frais ou séché.
En cuisine, il parfume de nombreux plats comme les viandes rouges et blanches, les grillages, les légumes ou encore les potages.
En infusion, il calme la toux.

Pour les NACs

Le serpolet peut également se consommer frais ou séché.
Il est riche en vitamines.
Il est réputé pour accélérer la guérison.

Astuces

  • Cultiver le serpolet en pot permet de l’avoir en permanence à portée de main.
  • Cueillir le thym serpolet au matin, c’est le moment où il est le plus aromatisé.

Le Romarin

Le romarin (Rosmarinus officinalis) est un arbrisseau aromatique pouvant atteindre 1,50 m de haut. Il est très réputé pour sa forte odeur camphrée et ses vertus phytothérapeutiques.

Mieux le connaître

Le romarin possède de longues et fines feuilles vert sombre légèrement enroulées.
Cette plante très aromatique se consomme principalement fraîche.

Le cultiver

Le romarin apprécie les sols frais et ensoleillés. Il est peu gourmand en eau et est très rustique. Il est capable de supporter le gel à condition que sa terre ne soit pas humide. Toutefois la mise en place d’un voile pour la période hivernale n’est pas pour lui déplaire.

Exposition au soleil
Faibles besoins en eau

Pour les humains

Le romarin peut se consommer frais ou séché.
En cuisine, il a de nombreuses utilisations : aromate dans les sauces ou les marinades, il peut également être posé sur les braises d’un barbecue pour fumer la viande ou le poisson. Ficelez-le avec du thym, du laurier sauce et du persil et vous obtiendrez un bouquet garni.
Ses diverses vertus le rendent également très utiles en infusion.

Pour les NACs

Le romarin peut également se consommer frais ou séché.
Il est riche en vitamine C et calcium.
Il aide à la digestion, stimule l’activité des systèmes nerveux, respiratoire et locomoteur. Il possède également des propriétés antispasmodiques.
Le romarin peut également aider à la bonne circulation sanguine.

Mise en garde

La consommation de romarin est à proscrire aux femmes et femelles gestantes et allaitantes.

Astuces

  • Cultiver le romarin en pot permet de l’avoir en permanence à portée de main.
  • Pour avoir du romarin toute l’année sans se soucier de sa culture, vous pouvez ciseler des feuilles et les placer dans un bac à glaçons rempli d’eau, le tout placé au congélateur.